Un Géant devant la porte...

Bavard Nombre de messages : 36 Age : 41 Date d'inscription : 11/03/2007

« La fraicheur de notre passage est palpable…je reconnais bien là les murs d’Ordenum ! »

Le géant venait de faire une marche épuisante et se retrouva devant les portes d’Ordenum…Il savait bien que les actes de la Confrérie de l’Atlas n’étaient pas cicatrisés…malgré cela il semblait poussé vers l’inconscience de revoir son ennemi. Parler à son ennemi semblait quelque chose d’honorable et essentiel pour lui…

Il planta son arme sur le sol et s’inclina vers lui afin de le caresser…

« Tu es celle qui guide mes pas et qui me protège…ton choix fut toujours celui de m’investir de ta force et cela malgré les choix que j’ai dû prendre…ne m’abandonne pas aujourd’hui… »

Une lueur verte vint entourer le géant qui se redressa ensuite laissant apparaître deux splendide gemmes en lieux et place de ses yeux…
Il plaça ses mains de part et d’autre de sa mâchoire et cria…

« Chevaliers ! Je suis Gorith, Fils de Ferith et Chevalier de l’Atlas…je viens représenter la Confrérie de l’Atlas et parler à mon ennemi… »

Le géant plaça ses deux mains du le pommeau de son arme en attendant une réponse…

Les portes en bronzes d'Ordenum s'ouvrirent lentement laissant sortir un Chevalier Noir. Il était vêtu de la même manière qu'à leur dernière rencontre à l'expétion que sa longue broigne en cuir noir ne portait plus les marques de coup ni de tache de sang. S'avançant d'un pas calme vers le géant l'assassin vint se placer devant lui. L'observant u instant devant lui le Chevalier Noir esquissa un fin sourir qui avait tout l'air d'être amicale.

Et pourquoi viens-tu donc te présenter ici ? Je ne pense pas que tu viennes t'escuser, ni même expliquer pourquoi vous avez agis ainsi puisque nous connaissons la raison de votre rancoeur à notre égard.

Alors pourquoi la Confrérie de l'Atlas a-t-elle subitement l'envie de parler à ceux qu'elle déteste tant ?

Une silhouette élancée se tenait sur les créneaux de la forteresse. Les cheveux roux balayés par le vent venaient lécher affectueusement un nez mutin.

Althéa observait le géant et son hote un léger sourire aux lèvres.

Relevant la main gauche pour retirer une mèche rebelle de son visage, elle découvrit un poignet ornée d'un bracelet fait de lanières de de cuir tenant une gemme de feu ...

Bavard Nombre de messages : 36 Age : 41 Date d'inscription : 11/03/2007

Gorith laissa le Chevalier discourir avec un maximum de courtoisie…Il le regardait fixement dans laisser apparaître une quelconque hostilité dans sa posture…
Le chevalier ayant terminé, Gorith prit à son tour la parole…

Sans doute es tu un Chevalier Noirs puisque ton visage ne m’est pas inconnu…mais tu dois encore apprendre de ton rang Chevalier. Si tu souhaites vraiment que je parle à un inconnu alors soit je le ferais, libre à toi de ne pas donner ton nom…

Gorith lâcha lentement le pommeau de son épée afin de ne pas mettre sa vie en danger…Il se déplaça sur le flan du Chevalier tout en passant ses mains dans le dos…

Je vais te répondre. Comme tu viens de le dire je ne suis pas venu pour quelconques excuses puisqu’il n’y a pas reproche de notre coté…heureusement je vois que tu en es conscient…

Gorith gardait un ton vaniteux mais n’en faisait pas trop afin de ne pas agacer le Chevalier…il n’était pas en position de force…

Si tu es un Chevalier alors tu dois savoir pourquoi un ennemi vient te parler…surtout s’il affirme être toujours ton ennemi. Ce n’est pas pour traiter avec toi ou tes frères d’arme mais par respect et honneur.

Gorith stoppa sa marche lente devant le profil du Chevalier…

Nous ne sommes pas des bêtes…j’en suis la preuve et l’un d’entre vous l’a aussi démontré.

Le géant posa sa main sur son menton se donnant l’air de réfléchir…

Mes frères et moi même avons été victimes d’attaques Olympiennes…des guerriers de Lardanium. Nous avions précisé que ce n’était pas jour de guerre mais ils n’en avaient que faire…Il y avait avec eux un guerrier différent des autres.

Il reprit sa marche en passant derrière le Chevalier…

Ce guerrier m’a tendu la main afin que je puisse me relever des quelques attaques que venaient de m’asséner nos agresseurs…je vis une lueur blanche l’entourer et mes blessures se guérir aussitôt.
Lorsque je me suis relevé je me trouvais face à un Chevalier portant une armure comme la tienne…

Gorith avait fait le tour complet du Chevalier et lui parlait de nouveau en face…

Hirlad ! Voici le nom qu’il m’a donné. En plus de m’avoir soigné il m’a aussi donné son nom et aidé dans ma retraite…je voyais les miens tomber sous les coups des olympiens depuis ma position mais je ne pouvais rien faire…je suivais mon compagon de fortune...

Gorith baissa les yeux quelque instant puis regarda de nouveau le Chevalier…

Vois-tu…je suis ici pour vous faire part de ma dette. Mon ennemi à respecté notre passage sans agression et m’a porté secours. Cela est un acte chevaleresque et restera à jamais gravé dans ma mémoire…

Va donc dire à Sir Hirald que je suis là!

Le géant semblait avoir terminé son discours…il attendait une réaction…

Apprendre de mon rang ? Ne viens pas me donner des leçons je n'en ferais pas attention. Surtout venant de la part d'un voyageur n'ayant ni Seigneur et se prétendant Chevalier...

Croisant lentement ses bras sur son torse le Chevalier Noir observait le géant droit dans les yeux sans cesser d'arborer son sourir qui s'était peu à peu fait malicieux.

Ne viens pas me parler d'honneur alors que tu n'as rien de cela. Pour une escarmouche créée par Shadowmonk tu viens attaquer Ordenum avec ta bleusaille, vous tuez des citoyens et tu viens me parler d'honneur ?

Le Chevalier Noir s'était avancé d'un pas vers le géant, son sourir avait disparu, tout comme le ton poli qu'il avait employé jusqu'ici.

J'ai remarqué que tu étais un beau parleur Géant. Pourtant tes actes sont en contradiction avec tes propos.

Mais tu as au moins pour toi la qualité d'être amusant. Vous dîtes que ce n'est pas jour de guerre et l'Empire ne devrait pas vous attaquer ? Quelque chose me dit que vous ne deviez pas être nombreux ce jour là, tout est bon pour cacher sa faiblesse n'est-ce pas ?

Le ton du Chevalier Noir redevint calme alors qu'un nouveau sourir s'affichait sur son visage.

Tu veux parler à Hirlad ? Alors demande moi mais avec respect où reparts d'où tu viens.

Un chevalier à la chevelure claire apparut aux côtés de Bahel'. Il fixa Gorith, dans une attitude calme et pondérée et lui parla en ces termes:

Bonjour à toi, Gorith de la Confrérie de L'Atlas. Je suis Ender Darklighter, exécutant de l'ordre des Chevaliers Noirs. Je ne parlerai pas au nom d'Hirald, qui viendra de lui-même s'il le souhaite, mais en mon nom propre.

Pour autant que je sache, tu es reconnu pour être un guerrier puissant, craint, même. Pour avoir croisé le fer avec toi, je pourrai corriger quiconque dira le contraire.

L'attitude dont tu fais preuve, qui passera sûrement aux yeux de certains pour de la stupidité, t'honore au contraire. La reconnaissance est sans doute le premier pas vers l'acceptation, qui mène à son tour à la rivalité franche et honnête. Il est regrettable que ta confrérie ne prenne pas cet acte en exemple.

L'olympien saisit alors son glaive et le planta à terre avec force.

Quelles que soient tes revendications ici, tant qu'elle suivront cette conduite digne, nous ne les combattrons pas. En revanche, si tes actes venaient à trahir tes paroles précédentes, sache que l'acier saura te faire comprendre que tu n'es pas le seul guerrier valable.

Craint ?!

Bahel' leva la tête en l'air tout en laissant échapper un soupir.

Qu'est-ce qu'il ne faut pas entendre. Je te laisse lui faire la causette, t'auras qu'à lui faire la visite des lieux. Ha non j'oubliais, il connait déjà.

Tout en parlant l'assassin s'était éloigné pour disparaître dans Ordenum.

Bavard Nombre de messages : 36 Age : 41 Date d'inscription : 11/03/2007

Gorith regardant le Chevalier s’éloigner s’inclina ensuite respectueusement devant le nouvel arrivant…

La rancœur trouble son esprit…il juge mes actes sans en connaître le fond. Je le comprend…peut-être Hirald lui prouvera t’il le contraire… ? Si vraiment il avait vu ce qu’il s’était passé ce jour là…

Il regarda Ender afin de lui parler à son tour…

Merci de me prendre en considération Chevalier Ender.

Gorith regarda derrière Ender et prit une petite voix…

Comment se porte votre population… ?

Il semblait troublé par sa question…

Ce n’est pas forcément le jour pour poser cette question…enfin je ne sais pas…

Il reprit timidement…

Nous ne voulions pas massacrer vos citoyens…ils ont fait preuve d’un courage exemplaire en défendant leur cité.

Je géant regarda Ender dans les yeux…

Je suis désolé pour leur mort même si je sais que cela ne changera rien...

Il reprit un air moins triste…

Sachez que mes paroles ne sont pas comme ce chevalier la fait entendre ! Je ne sais pas s’il confond avec mon frère ou pas mais je suis un géant honorable et respectueux. Si l’on ne me connaît que par le combat on ne peut me juger entièrement…je me suis permis de le juger sur l’instant et non sur un passé que je ne pourrait lui connaître…alors qu’il en fasse de même !

Une fois cela dit il continua calmement…

Je suis donc ici pour demander à Sir Hirald ce que je pourrais faire pour m’acquitter de ma dette…

En ce qui concerne Bahel', je crois qu'il na jamais pu apprécier un adversaire qui ne lui soit pas directement affilié. De plus, les récents évènements en Ordenum ne l'ont pas mis dans des dispositions favorables à l'encontre de votre confrérie.

Ender regarda un instant les murs de la cité, une ombre dans le regard.

Notre population se remet, ne vous en faites pas trop. Il reste encore beaucoup à faire, nos gens n'ont pas vraiment le temps de se lamenter.

Quand à votre pardon, je pense qu'il n'y a guère que deux façons de l'obtenir. La première serait de convaincre la confrérie de stopper ses attaques sur le bastion Ordenien. Je n'ai pas compris toutes leurs motivations, mais il semble clair qu'ils détestent l'Empire. Qu'ils aillent donc en parler directement à Salminar plutôt que de faucher stupidement les premiers olympiens venus. Il y a des représentants directs de l'Impérium qui n'ont rien d'autre à faire que de polir bien sagement leur armure, bien à l'abri dans la Cité Blanche. Déclarez donc la guerre aux Paladins, ça leur fera les pieds! Nous autres avons toute une ville à gérer, alimenter et construire par nous-mêmes et la seule aide dans ce sens de la part du pouvoir central n'est même pas lancée.

Sinon, le deuxième option consisterait à quitter purement et simplement la confrérie de l'atlas, et de couper les ponts avec votre jumeau afin que nul ne fasse plus jamais l'amalgame de vos noms.

Enfin, tout ça reste un avis très personnel, et il n'engage que moi...

Langue pendue Nombre de messages : 72 Date d'inscription : 19/07/2006

Les portes de la cité laissèrent de nouveau apparaitre la silhouette d'un chevalier noir... pour être plus précis, il s'agissait d'une olympienne.
Cette dernière semblait avoir écouté une partie de la conversation et, en réponse, s'adressa au géant sur un ton provocateur...

...Vraiment... A t-on déjà vu pareil hypocrisie ?

La jeune louve s'avanca de quelques pas, laissant ainsi la lumière du jour dévoiler complètement son visage...

Vous ne vouliez pas les tuer ?
Je dois avouer que vous êtes plutot gonflé de vous ramener devant nous en déblatérant de pareils inepties...
La prochaine fois que j'éliminerais l'un des votres, je lui ferais parvenir les même paroles... peut être même qu'il s'agira de vous qui sait ?
A vrai dire je m'en réjouis d'avance ! ^^

Bavard Nombre de messages : 36 Age : 41 Date d'inscription : 11/03/2007

Le géant écouta ce que l’olympienne avait à dire sans broncher d’un cheveux…une fois la provocation terminé il s’approcha d’elle jusqu’à ce qu’il puisse sentir son odeur…

Il se pencha et lui glissa doucement dans l’oreille…

Alors nous sommes deux à nous réjouir…

Puis il se redressa pour retourner vers Ender tout en souriant à l’olympienne… Une fois devant le chevalier il prit la parole…

Je ne vois pas en quoi je suis hypocrite, bien au contraire je trouve même que je déborde de sincérité. Sans doute avons nous tué des innocents et je ne peux pas revenir sur le passé…mais vos citoyens on prit part au combats et défendu leur cité corps et âme…c’est plus qu’honorable, et par ce geste ils ont donc décidé de leur destinée…vous devriez les louer plutôt que de les pleurer.

Gorith regarda Ender soudainement…

Vous vous méprenez Chevalier ! Nous n’avons rien contre l’Empire…c’est l’Empire qui nous en veut de vous avoir porté atteinte. Nos actes sont ciblé sur vous et non sur les olympiens en général…à l’exception de vos citoyens qui avec courage vous ont aidé…Nous ne pouvons rien faire contre l’entraide qu’il existe entre vous et vos voisins de race.

Gorith serrant le poing…

Jamais une seule fois j’ai dis combattre l’Empire ! Vous osez dire que nous attaquons sauvagement les gens de votre race alors que c’est l’inverse…

La lueur qui entourait le géant prenait de plus en plus d’ampleur…

Excusez moi si je m’emporte mais c’est légitime. Surtout que les faits qui nous ont poussé à attaquer votre cité prouve bien que c’est l’inverse.

Gorith se calma afin de ne pas s’attirer plus de problèmes car ce n’était pas le but de sa présence…
Il se décontracta et reprit doucement…

Peu importe ce que mon frère a pu faire, il n’en est pas moins mon sang ! Je ne cautionne pas ses actes et tente de l’aider au mieux à retrouver son esprit…c’est encore un chemin bien difficile pour moi…

Gorith regarda l’olympienne qui se trouvait juste derrière Ender…il sourit gentillement.

Peut-être que nous aurons le temps de faire quelques passes le temps que Hirald m’accorde audience…

Gorith regarda de nouveau Ender…

Oui, parce que je suis ici pour voir mon meilleur ennemi…

Langue pendue Nombre de messages : 72 Date d'inscription : 19/07/2006

Heldria garda son sang froid devant les propos du géant, bien que l'idée de lui faire mordre la poussière ne lui déplaisait pas.
Elle se contenta simplement de répondre, sur un ton à la fois fier et malicieux...

Vous semblez avoir bien confiance en vous pour me proposer ce genre de passe temps...
En effet, cela pourrait être amusant de faire disparaitre ce sourire si confiant de votre visage... Mais il serait surement déplacer de ma part d'accepter... après tout, vous n'êtes pas venu ici pour me voir...

Nous aurons bien l'occasion de nous recroiser en d'autre circonstances...

Bavard Nombre de messages : 36 Age : 41 Date d'inscription : 11/03/2007

Le géant effaça son sourire et reprit avec un semblant de courtoisie…

Confiant ? Je ne dirais pas cela…je pense plus tôt que je suis ouvert a toutes propositions de combat puisque j’aime à me nourrir des différents styles de mes adversaires…non pas seulement pour la victoire mais aussi pour le respect du combat et l’enseignement que l’on en tir … et cela peu importe le résultat.

Gorith prit son arme et la plaça dans son fourreau…

Je ne manquerais pas de vous voir à l’œuvre chevalier…pour l’heure vous avez raison et je vais attendre Sir Hirald…
Si celui-ci n’est pas présent en ces lieux et bien je propose de vous éclairer sur la Confrérie de l’Atlas puisque j’en suis le co-fondateur.

Gorith vit une roche non loin de lui et se plaça dessus afin d’être à son aise…

Je comprendrais que vos portes me soient fermées et j’attendrais donc ici s’il le faut…

Derrière Heldria sortit un autre olympien, un homme dont le regard avait perdu sa flamme. Xenos, un chevalier noir à en voir son armure. Il regarda le géant impassiblement, se sourcils se fronçaient de temps à autre comme s'ils réfléchissait. Et en effet c'était le cas. Car ces deux guerriers s'étaient recontrés à maintes reprises et avaient croisé le fer autant de fois ou presque. Toutefois aujourd'hui l'assassin ne semblait pas le reconnaître. Et sa stature n'était pas celle de l'éclaireur aguerri qu'il possédait la dernière fois qu'ils s'étaient retrouvés sur le même champ de bataille.

Il restait là, derrière tout le monde, en retrait, à écouter ce qui se disait, sans apparemment comprendre.

Langue pendue Nombre de messages : 72 Date d'inscription : 19/07/2006

Vous etes perspicace en effet !
Il vaudrait mieu pour vous de rester en dehors de la cite...

Sur un ton ironique...

Je ne sais pas pourquoi mais il semblerait que beaucoup d'entre nous possedent une certaine rancoeur envers la confrerie de l'Atlas...
C'est etrange vous ne trouvez pas ?

Heldria gardait un ton a la fois froid et malicieux pour s'adresser au geant...

Neanmoins, d'apres vos dires, il ne s'agit pas la d'un sentiment a sens unique...
A ce sujet, j'avoue m'interroger... quelles sont les raisons qui vous poussent a nous hair, nous Chevalier Noir ?
Au risque de vous vexer, je m'etais fait dans l'idee que vous n'etiez simplement qu'une bande de guerriers impetueux s'etant mit dans la tete de montrer leur valeur a tout Olympia...
Ainsi, vous ne seriez pas seulement que ca ?

Bavard Nombre de messages : 36 Age : 41 Date d'inscription : 11/03/2007

Sous ses airs malicieux, l’olypienne amusait Gorith qui ne put s’empêcher de sourire à certains moment…
Cependant il reprit un air sérieux lorsqu’elle demanda les raisons pour lesquelles la Confrérie de l’Atlas haïssait les Chevalier Noirs…
Le géant se mit à l’aise et se débarrassa de tout son barda…il était totalement sans défense et s’approcha de l’olympienne…
Il la regarda bien fixement la scrutant de bas en haut tout en se donnant l’air de réfléchir…

Posant son doigt sur ses lèvre il s’exprima enfin pour ne pas agacer plus longtemps le chevalier…

Il est légitime que vous me posiez cette question puisque je ne me rappel pas vous avoir déjà vu lors des événements qui ont déclencher ce que certain appelleraient « une vendetta ».

Gorith déambula devant elle en continuant son explication…

Je vais vous éclairer en allant à l’essentiel…

Il y a bien longtemps je marchais, et marche encore de nos jours, au cotés d’une sauvage du nom de Rain.
Nous formions un petit groupe de voyageur non hostile et ouvert à toutes les communautés d’Olympia…
Un ami à nous contacta afin de demander une escorte qui devait être sans danger et totalement sous secret…
J’ai moi même participé à cette escorte avec quelques uns de mes compagnons. Notre objectif était de faire en sorte que Here’al Tanuil, un noble elfe, arrive sans embûches jusqu’à la Mer d’Emeraude…

Gorith stoppa sa petite marche et regarda l’horizon…

Sans embûches…

Il reprit sa marche les bras dans le dos avec un plus grand sérieux…

A mi-chemin les Chevaliers Noirs nous sont tombés dessus prônant une attaque ciblé sur un dénommé Shadowmonk…un olympien faisant partie de l’escorte sous les ordres de Here’al.

Le géant regarda l’olympienne les yeux troublés par les souvenirs…

Ce que je vis ensuite ne fut que massacre…la première victime ne fut pas le dénommé Shadowmonk … ce fut Here’al. Une mort violente et sans raison. Je n’avais encore jamais assisté à telle barbarie…
Suivit d’autres de mes compagnons…je les voyais tomber à mes cotés sans pouvoir réagir face au nombre de Chevaliers qui nous assaillaient…

Gorith baissa les yeux tout en serrant le poing…

Pourquoi massacrer gratuitement des innocents alors que leur cible se trouvait être Shadowmonk…cible qui d’ailleurs fut abattu bien plus tard…

Le géant posa des yeux rageur sur l’olympienne…ceux-ci devinrent deux magnifiques gemmes d’un vert éclatant…

En venant à Ordenum je voulais montrer à vos compagnons ce que la souffrance est vraiment…je voulais qu’ils ressentent ce que nous avons ressenti le jour de leurs actes barbares…les mettre face à leur propre passé qu’ils se gardaient bien d’effacer au yeux des autres…

Gorith se calma soudainement…il avait un autre regard…vide…et triste…

Je regardais les votre dans les yeux comme les Chevaliers regardaient mes compagnons dans leur souffrance…je voyais la peur…la peur de mourir…l’incompréhension…la rage…je me voyais moi !

Le géant semblait épuisé par son monologue…il tomba à genoux et regarda ses mains…

Je croyais voir mon propre sang couler sur mes mains…sans doute aurais-je dû être heureux de voir tomber les Chevaliers… ? Ce ne fut pas le cas…

Il releva la tête et fixa de nouveau l’olympienne…une lueur verte longeait les joues du géant et venait s’écraser sur le sol par suintement…

Je ne peux pas reculer…j’ai terni mon âme tout comme les Chevaliers Noirs lors des tout premiers évènements.

Il se releva doucement et lava son visage d’un coup de bras…

Vous me haïrez comme je vous haïrais…le sang de mes frères coule sur vos mains meurtrières tout comme le votre coule sur les nôtres…

Se tenant toujours face à l’olmpienne il reprit…

Il y a un passé que certains croyaient bon de ne pas remuer…et pourtant…il vient de tous nous rattraper…

Xenos restait toujours un peu en retrait essayant de suivre la conversation. Ainsi les Chevaliers Noirs avaient récemment subi une attaque de ce groupe. Lui même apparemment faisait partie de cette meute d'assassin. Il avait donc du y tenir une place. Mais malheureusement il ne se souvenait toujours de rien. Aucun souvenir, aucune image...Cette histoire lui semblait simplement triste, triste au final que des êtres en arrivent à cette extrémité, alors que d'une certaine manière ils ne semblaient pas différer de beaucoup. Comme quoi il suffisait d'un rien pour que la vie de quelqu'un bascule....d'un rien...un rien comme ce qui lui été arrivé...lui avait retiré la mémoire. Mais que pouvait il donc faire pour la retrouver? Et d'ailleurs, souhaitait il la retrouver? Après tout ce..Géant, venait de comparer les Chevaliers Noirs à une meute de guerriers assoifés de sang, sans foi ni loi apparente.

L'ancien assassin retournait encore et toujours les mêmes questions dans son crâne...et ce géant...pouvait il l'aider à en trouver quelques réponses?

Langue pendue Nombre de messages : 72 Date d'inscription : 19/07/2006

Heldria leva les yeux vers le ciel l'espace d'un instant, l'air pensive...

Le géant venait de lui réveler une histoire qui lui était totalement étrangère jusqu'à maintenant... et qui semblait avoir complétement bouleversé l'éxistence du géant qui se trouvait devant elle...

Après quelques secondes, elle reprit la parole, sur un ton plus posé...

Je m'attendais un peu à un récit de ce genre...
Force est de constater que cet évènement vous à grandement marqué...

Pourtant, toute réfléxion faite, j'ai du mal à comprendre en quoi les Chevaliers Noirs de l'époque se trouvaient réellement en tord...

La jeune olympienne fixait de nouveau le géant, s'exprimant sur un ton léger...

La véritable question est, seriez vous resté les bras croisés pendant que ce dénommé Shadowmonk se faisait gentillement massacrer ?
D'un point de vue extérieur, rien ne pouvait être moins sur...
Il est tout à fait normal de penser qu'un groupe de combattant se promenant ensemble sur Olympia possède une certaine cohésion et solidarité entre ses membres.

Dans cette optique, éliminer l'elfe en priorité est, à mon sens, la meilleure des solutions étant donné le danger qu'il peut représenter et sa faiblesse sur le plan défensif...

N'êtes vous pas d'accord ?

Heldria pouvait parraître des plus provocantes envers le membres de la confrèrie de l'Atlas...
Pourtant, en réalité, elle commençait à apprécier de plus en plus le géant... non pas en tant qu'ami, mais en tant qu'adversaire.

Bavard Nombre de messages : 36 Age : 41 Date d'inscription : 11/03/2007

Le géant reprit presque directement…

Un danger ? Je ne pense pas que Here’al représentait un danger pour les Chevalier présent lors de l’attaque…ils ne le connaissaient même pas en ces temps là.

Le géant semblait bien plus à son aise et posa ses deux mains sur la tête tout en regardant le ciel…

Si je me souviens bien les chevaliers poursuivaient ce Shadowmonk qu’ils considéraient comme un traître… je ne vois donc pas l’intérêt de tuer Here’al.

Il reprit une position normal…

Toutefois il me semble que vous avez raison sur un point…l’ordre dans lequel les attaques furent portées n’aurait sans doute pas changé notre intervention…Mais en revanche nos préjugés eux n’auraient pas été les mêmes…

Il regarda l’olympien gentiment…

Vous comprenez ?

Un battement d'aile de corbeau fit lever les yeux au géant, à Heldria puis à Xenos vers le sommet du clocher du temple de Zeus se trouvant en bordure de la ville... Sur la pointe etait un fol en position extravagante, la position des danseuses elfiques à la fin d'une representation, ou d'une danseuse en tutu humaine... Alors qu'il sentait les regards dirigés sur lui, l'Olympien sauta relativement haut vers la place de la discussion... La hauteur l'ayant cette fois un peu dépassé, sa réception ne manqua pas de faire sentir quelque dérapage... Sans perdre un instant, comme s'il voulait faire oublier cette légère perte de moyens à son public, Il enchaina une légère courbette devant le géant...

Chevalier Noir Cormag pour vous servir mon ami... J'ai entendu quelques discussions qui ne manquaient pas d'éveiller ma curiosité, alors c'est avec hate que je mis fin à mes hautes méditations.

Se redressant, il sourit à sa consoeur, puis, gardant le même sourire puérilement destabilisant, tint, sur l'air impassible de l'avocat qui convainc, ce langage au géant...

ShadowMonk est un ennemi des Olympiens. A l'époque, les géants, d'où qu'ils viennent l'etaient aussi, et c'etait d'ailleurs le même cas pour quelque Homme sauvage que ce soit ainsi que pour les elfes. Je n'etais pas affecté à cette mission à cette époque là, mais je faisais route pour défendre les positions de Notre île contre les trop nombreuses vermines qui menaçaient de vouloir venir se servir dans nos reserves de cristaux de mana... Vous etiez malheureux, les W&R à cette époque là : Votre chef Rain n'avait que peu de magie, ainsi que les autres Hommes sauvages et elfes dans vos rangs et donc, les géants que vous representiez en quelque sorte dans cette... "faction" avec votre frêre etaient les seuls à pouvoir menacer la survie de vos assaillants.

Or vous faisiez route vers Notre île afin de piller Nos reserves de cristaux de mana, accompagnés d'un criminel condamné à mort Olympiens. Malgré la faiblesse de chacun de vos compagnons, l'union fait la force. Vous representiez un danger potentiel pour la bonne tenue de notre paix, alors plutot que de vous laisser amener la guerre par la rancoeur de notre futur refus à ce que vous accediez à notre île, Nous sommes venus vous apporter la guerre sans autre forme de procès.
Il vaut mieux prévenir que guérir.

Donc, vous etiez coupables de toutes les fautes, nous vous avons en quelques sortes empêchés de nous nuire en continuant sur ce chemin, vous en êtes donc des tueurs irraisonnables, avides de sang et de vengeance alors que nous sommes des simples rétablisseur d'une paix en passe d'être effritée.

Ayant perdu peu à peu son sourire vers la fin de son raisonnement, son attitude ayant suivi le modèle de son intonnation, l'assassin retrouva son grand sourire pour enchainer par une tentative qu'il savait vaine de détendre l'atmosphère...

Et sinon, Rain, l'une des deux fondatrices de votre belle assemblée de barbares... Elle se porte bien ?

Bavard Nombre de messages : 36 Age : 41 Date d'inscription : 11/03/2007

Une fois le discours de cet inconnu terminé, Gorith le regarda un instant sans répondre à sa question…
Menant ensuite une main vers l’autre il se mit à applaudir vigoureusement tout en riant de bon cœur…
Reprenant son calme et effaçant son rictus, le géant reprit avec sérénité…

Au risque de vexer votre personne…je vous trouve bien amusant et plain de bouffonnerie…n’en voyez pas la une critique bien au contraire…

Il ne put retenir quelques rire moqueur…

Vos mimiques sont tellement…chevaleresques vous savez…

Il prit sur lui de se calmer véritablement et avec un plus grand sérieux le salua à son tour…
Il prit la parole de nouveau…

Nous faisions bien route vers la Mer d’Emeraude…la je ne dirais pas le contraire…mais pardonnez moi de vous reprendre sur une chose…

Le géant était d’un calme presque agaçant…

Pour vous mettre sur le droit chemin je voulais une fois encore vous dire que nous étions une escorte et non les participants à un futur pillage de je ne sais quoi…
Juger des actes qui ne sont pas encore accomplit est fondamentalement impossible puisque vous ne pouviez vraiment prédire et affirmer que nous allions vous porter préjudice…à moins que votre savoir en bouffonnerie vous ait donné des dons de voyances…souriant...j’en doute…le mieux eut été de laisser notre groupe finir son périple afin de pouvoir nous juger devant des faits accomplit.

Il plaça de nouveau ses mains sur la tête complètement décontracté…

De plus à l’époque Zagnadar était bien loin de mon corps et de mon esprit…je n’avais vu la cité géante depuis 3 saisons…sans doute suffisamment pour ne pas être tenu au courant des changements d’humeur de chaque race vis à vis de mon peuple…
La seule chose que vous m’apprenez c’est que Here’al semblait prendre part à des affaires douteuses…et encore…

Gorith marchait sur quelques mètres tout en balayant des cailloux avec son pied d’un air joueur…

Nos objectifs étaient de laisser les escortés non loin de la Mer d’Emeraude…mais bon…ce ne fut pas le cas…on va dire qu’on est tombé sur un os…

Gorith sourit gentiment aux Chevaliers…
Il regarda ensuite Cormag tout en gardant son sourire…

Pour répondre à votre question je dirais qu’elle se porte aussi bien que moi ici même…

Il leva ses mains de dessus son crâne et reprit aussitôt…

En revanche nous ne sommes pas des barbares…sinon vous n’existeriez plus…

Gorith ne voulais pas en arriver à de tel propos mais il ne devait pas le laisser salir la Confrérie de l’Atlas…

Ce que je trouve incroyable c’est la différence d’esprit qu’il subsiste entre tous vos membres…cela est sans doute ce que j’aime le plus chez vous…

Au risque de sembler prendre parti, et vous demanderz à He'real Tanuil ce qu'il en pense, mais il n'y avait pas grand-chose à faire sur l'Ile d'Emeraude à ce moment-là à part tenter de voler les réserves de cristaux de mana de l'Empire.

Si ce dernier avait vraiment voulu passer seulement, le système diplomatique en place pouvait facilement s'occuper de visas qui auraient épargné à tous ces tragédies...

Bavard Nombre de messages : 36 Age : 41 Date d'inscription : 11/03/2007

Gorith acquiesça les dires de Ender…

Je pense que vous êtes dans le vrai chevalier Ender…Mais encore une fois je ne pouvais rien faire puisque je n’étais que l’escorte d’Here’al…m'étant pris d'amitié pour lui je ne songeais alors pas à ses actes...d'ailleurs je ne sais toujours pas si cela était vraiment son but...

Cormag soupira brievement, il tourna la tête rapidement comme pour s'enfuir ailleurs quelques fractions de secondes et revint se plonger dans le regard... Brillant de son interlocuteur...

J'ai dis la même chose qu'Ender mais d'une autre manière. Vous ne me comprenez pas, là est la seule conclusion possible. Tout cela car je m'arrange pour rendre mes monologues joyeux, et c'est un point sur lequel je reviendrais tout de suite après...

Cormag se racla la gorge et reprit sur un air encore une fois de "representant d'une verité INCONTREDISABLE".

Donner la dague à l'assassin est être un assassin d'une certaine manière. Sans vous, Here machin ne serait jamais venu en direction de l'île. On ne vient pas à l'armurerie juste pour faire un tour et repartir sans armes. Les cristaux de mana etaient leur seul moyen -aux elfes et hommes sauvages- de fonder une ecole de magie superieure et d'accroitre leur puissance, et on n'en trouve pas partout. Je suis désolé pour vous si la perspicacité n'est pas à compter dans vos qualités sieur géant, après tout vous êtes forts et c'est tout ce qu'on vous demande... Mais nous, si on est venu vous tuer c'est parceque nous, on l'est, perspicaces.

Bon bref cela dit, vos contre-arguments sont démentelés et jetés aux ordures, j'en profiterai donc maintenant pour régler mes comptes.

Vous dites que je manie la "bouffonerie" avec talent. Vous dites cela car je joue au bouffon la plupart du temps, dès que je suis en public. Alors je vais vous mettre dans la confidence : Tout ce que je dis est intelligent, vrai et profond sans aucune forme de prétention abusive. Il y a un double fond dans mes phrases vides, un "Bonjour" de ma part peut très bien être une déclaration de guerre. BREF, me voilà TRES désapointé encore une fois... Essayez de chercher, de vous creuser un peu plus la tête la prochaine fois que vous vous dites simplement -simplement dans le sens de "comme un simple" hein- :

"Le voilà fort amusant ce bouffon dis donc, oui mais c'est pas interressant ce qu'il dit."

Parceque moi vous pouvez être en train de parler de jambon, si je rapplique en vous parlant de necessaire de toilette, c'est qu'il y a un rapport à n'en point douter.

Dites vous aussi que, même si ça m'enerve à chaque fois que l'on m'insulte de "bouffon" sans réflechir, le bouffon dans ces cas là, c'est les gens. Les gens qui ne reflechissent pas plus que ça parceque ma réputation me précède. Parceque personne des races etrangères n'a jamais été en mesure de se rendre compte. Se rendre compte de son infinie stupidité quand il passe rapidement sur une de mes paroles, parole sur laquelle j'ai longuement médité avant de la laisser s'exprimer...

Bref encore une fois, je sais très bien que vous avez l'échappatoire facile du : "C'est bien t'as raison tu nous es superieur, bon tu t'en vas ?"
J'ai peut-être encore une fois sur-estimé la personne à qui je m'adresse...
Bon mon monologue traine trop en longueur, je me serais au moins exprimé sur un sujet qui me tenait à coeur...

Langue pendue Nombre de messages : 72 Date d'inscription : 19/07/2006

Heldria ne pouvait cacher son sourire amuse devant les mimiques theatrales de Cormag.
Timidement, elle vint poser ca main droite devant ses levres alors que ses yeux se plissaient.
Elle etait peut etre l'une des seules a percevoir le personnage qui se cachait derriere cette apparence boufoneresque... toujours exagere dans ces proppros et se vexant pour peu de chose.
Cela lui donnait assurement un certain charme devant lequel la jeune olympienne ne restait pas indifferente !

» Devant la taverne