Un passé bien présent

Langue pendue Nombre de messages : 61 Date d'inscription : 04/01/2006

Le vent ouvrit lentement la porte de la taverne, laissant apparaitre une petite silhouette dans le cadre de la porte. Lorsque celle-ci se présenta à la lumière des bougies, les occupants des lieux purent alors reconnaitre Constantin. L'olympien n'avait pas changer : il portait toujours son armure sombre qui recouvrait ses muscles saillant. La seul différence notable était les cernes qui lui donnaient un air légèrement fatigué. Ses yeux gris étoilés se promenèrent le long de la taverne, à la recherche de visages connus. Sans dire un mot, Constantin alla finalement s'assoir sur un des tabouret qui bordaient le comptoire.

Le jeune éclaireur rentrait de sa dernière bataille désemparé, n'ayant pas pu faire couler autant de sang que prévu. Il longeait les murs et était pressé d'arriver entre ces murs si familiers qu'étaient la taverne des Chevaliers Noirs. Avant même d'ouvrir la porte il stoppa net. Une odeur de sang flottait depuis l'intérieur. Pas du sang frais non mais l'odeur d'un porteur de mort. Comprenant qui était là Xenos appuya franchement sur la poignée et ouvrit tout grand la porte, et avança au milieu de la salle sans laisser montre de ses sentiments. Avisant Constantin il plongea son regard dans les yeux devenus si sombres de son ancien frère d'arme.

Salut à toi fléau!

De simples mots, dis sans bonheur, mais sans froideur aussi. Cela fait il partit derrière le comptoir et se servit un verre d'hydromel.

Tu sais toujours où se trouvent les bouteilles non? Alors tu peux te servir toi même si tu le souhaites.

Il partit s'asseoir comme à son accoutumée, face au feu, tournant le dos à son ancien mentor.

Tu viens pour les géants non? Que deviens tu depuis ce temps? Toujours en quête de mort?

Langue pendue Nombre de messages : 61 Date d'inscription : 04/01/2006

Le Sombre Exécuteur passa donc derrière le comptoire. Constantin prit une bouteille contenant une alcool provenant des vignes d'Ordenum ainsi qu'un verre dans les mains. Il posa tout ceci sur une table non loin du comptoire et se retourna vers l'olympien, qui fut brièvement son élève.

Mon nom est Constantin, Xenos...

Son regard se promenait sur ce chevalier noir, examinant tout ce qu'il pouvait.

Tu sembles en bonne forme, et apperemment tu as pris de l'assurance.

Etrangement Constantin fit semblant de ne pas avoir entendu la dernière question de Xenos.

J'avoue être fatigué ces temps ci. Mes nouvelles responsabilités me sont éprouvantes... Et toi, que deviens tu?

L'olympien se remplit un verre de vin, tout en prenant soin de ne pas tourner le dos au chevalier noir.

Ma foi je ne deviens rien, j'essaie juste d'être moi Constantin. Non vios tu je n'avais pas oublié ton nom. Mais j'ai parfois l'impression que tu es un autre. Enfin, je ne te connais que peu toutefois je ne te juge donc pas.

Il but une gorgée d'hydromel, pris une inspiration et continua.

J'essaie de servir de mon mieux notre seigneur, et notre ville. C'est chose parfois difficile pour moi qui ne suis pas un homme d'une aussi grande stature que toi ou certains "anciens". Je suis jeune et faible en fin de compte. Et le styx a laissé sur moi ses marques. Il m'arrive de ne pas en dormir ou d'être plus fatigué au réveil qu'au couché. Une part de moi est restée là-bas. Je n'ai plus grande foi en une possible entente entre les diverses races de ce monde, et pourtant je ne peux qu'espèrer voir un jour la guerre cesser.

Un léger bruissement d'étoffe se fit entendre dans l'ombre de la salle. Une silhouette élancée s'approcha des deux olympiens et se dévoila à la lueur d'une flamme.
Althéa fixait de son regard ambré celui qui avait été jadis son compagnon de combat.

Bonjour Xenos, contente de te voir en pleine forme.

Ne quittant pas Constantin des yeux, elle s'avança jusqu'à lui et baissa l'entement la tête vers le bas en signe de salutation.

Constantin ...

Langue pendue Nombre de messages : 61 Date d'inscription : 04/01/2006

Une silouhette familière attira l'intention du Sombre Exécuteur. Le regard de l'olympien se posa sur une personne qui depuis le début, attisait sa curiosité : Althéa. Constantin inclina à son tour respectueusement la tête, tout en gardant son regard ancré sur ce visage délicat.

Althéa...

L'olympien passa de longue seconde à regarder l'olympienne, avant de parler de sa voix plane.

Vous êtes toujours aussi charmante qu'intriguante Althéa. Comment allez vous, depuis notre dernière rencontre?

Fort bien, je vous remercie. Quel vent vous à poussé jusqu'à nous ?

Dame Althéa, merci de votre intérêt, je suis bien content de vous voir en aussi bonne forme. Même si nous n'avons pu guerroyer ensemble cette fois.

Et Xenos reprit sa contemplation des flammes laissant les anciens confrères se dévisager.

Langue pendue Nombre de messages : 61 Date d'inscription : 04/01/2006

Constantin suivit Xenos du regard, avant de se concentrer de nouveau sur Althea.

Je ne sais pas vraiment, peut être ai-je envie de prendre des nouvelles de ceux qui furent comme des frères et soeurs, et le sont encore ...
Je ne sais ce qu'il en est pour les Chevaliers Noirs, mais certains restent gravés en moi.

Un sourire fila sur les lèvres de Constantin, qui observait toujours l'olympienne.

Et puis je n'ai jamais pu oublier la fois où Slash m'a sauvé la vie...

Xenos se leva, la mine noire et jeta le reste de son verre dans les flammes.

Crois tu que j'ai pu t'oublier? Les choses en seraient certainement plus aisées pour moi mais ce n'est pas le cas. Pourtant je ne suis pas de ceux qui t'ont longtemps eu à leurs côtés.

Il se retourna vers son interlocuteur et le foudroya du regard. Il était difficile de comprendre ce qu'il ressentait alors.

Tu dis tenir encore à nous, pourtant sans nouvelles et sans montre de tes sentiments que pouvons nous croire? Qu'es tu devenu? Je n'en sais rien. Que fais tu? Je n'en ai aucune idée. Seuls le sang et l'amertume laissés derrière toi me permettent de te pister.

Et, le bras balant, soutenant à grande peine son verre, il repartit vers le comptoir où il déposa son verre sans douceur, et prenant un de ses couteaux il se mit à tailler un morceau de bois.

Althéa observa un instant Constantin le visage impassible. Puis tournant les talons pour se rapprocher de Xenos elle lui répondit :

Inutile de vous dire que vous êtes le bienvenu ici, Constantin Commodus, le contraire ne vous aurait pas laissé le loisir de converser avec nous ...

S'approchant sans bruit de son frère d'arme elle se plaça derrière lui

Tu essaye de tailler une flêche, Xenos ? Pour embrocher qui ? Elle posa sa main, fine et douce sur la sienne.
Range ce couteau avant de regrêter un geste malheureux ...

Je ne taille pas d'arme ma soeur, je taille un loup que je compte offrir à cet homme qui fut nôtre. Ne t'inquiète pas je ne tenterai rien de dangereux. Et personne ne le fera. chuchota en réponse Xenos

Xenos pencha sa tête de façon à poser sa joue sur le dos de la main de sa soeur, et elle put sentir une larme rouler doucement, silencieusement. Personne d'autre n'avait pu percevoir cet épenchement.

Althéa s'attendait à une réaction de la sorte de Xenos, mais n'en laissa rien parraitre. Elle retira sa main très lentement en hochant lentement la tête à son encontre pour lui faire comprendre qu'elle partageait sa mélancolie.
Se retournant vers Constantin, elle lui proposa un verre.

Langue pendue Nombre de messages : 61 Date d'inscription : 04/01/2006

Constantin regardait les deux Chevaliers Noirs, une certains nostalgie en lui. Certes il appréciait beaucoup leurs compagnie, mais aucun regret n'apparaissait sur le visage du Sombre Exécuteur.

Je prendrai bien du vin des vignes d'Ordenum, s'il vous en reste...

Tout en parlant l'olympien regardait Althea et Xenos. Sans s'en rendre compte il s'égara dans ses pensées.

Il nous en reste.

Althéa passa derrière le comptoir et servit un verre de vin à Constantin. La couleur carmin du breuvage s'accordant parfaitement avec la tenue à la couleur identique de l'éclaireuse et assurait un excellent millésime.

Xenos semblait tout à son travail. Il écoutait ce qui se disait autour de lui mais ne prit pas la peine de lever les yeux vers sa soeur. Quel intérêt? Il la connaissait bien désormais, il pouvait tout aussi bien imaginer ses mouvements agiles et rapides, ses habits mettant en valeur sa personne et ses cheveux voleter presque négligemment.

Quant à Constantin....il n'osait pas encore le regarder, peut être par peur sinon par tristesse.

Seigneur Loup Nombre de messages : 205 Date d'inscription : 30/07/2005

Slash fit son entrée dans la taverne. Là encore, il semblait être venu d'une porte cachée, ce qui laissait supposer que l'entrée principale était loin d'être la moins utilisée. Pour preuve, elle n'arrêtait pas de grincer alors que celles que le maître des loups d'Ordenum utilisait s'ouvraient et se refermaient en silence.

Avec calme, bien qu'allogeant le pas, il se dirigea au centre de la pièce, où trônaient un étalage de fauteuil larges et moelleux, une cheminée au feu accueillant et une table basse d'où un panier d'oseille, habituellement garni de fruits, s'élevait. L'Engourdissement avait laissé le panier presque vide, seulement orné des premières pommes tombées des arbres depuis le début du Temps du Réveil.

Il s'arrêta, vêtu d'une simple tunique grise qui lui tombait jusqu'aux cuisses et un pantalon de toile simple. Sa danse macabre était comfortablement rangée dans son baudrier, le tout était rabattu sur son épaule. Il avait reconnu la voix et l'armure.

Bonsoir, Constantin.

Je ne te savais pas des nôtres ce soir. Qu'est ce que tu veux?

Sa voix était très calme, étrangement mélodieuse malgré le timbre froid et désintéressé qui ternissait presque chaque voyelle, chaque syllabe prononcée. Il donnait le dos au sombre exécuter et faisait face au feu, l'observant avec calme, attendant une réponse.[/b]

Xenos n'avait pas bronché, ni en entendant les pas de son maître, ni à ses paroles ou à son ton. Il continuait de tailler le bois, inlassablement, par coups rapides et précis. La situation devenait presque comique:
Constantin entre lui et Slash, chacun dos tourné à leur ancien compagnon...Et Althéa derrière le comptoir les yeux rivés sur ses bouteilles. On aurait presque pu dire que le temps s'était arrêté durant quelques minutes alors qu'à peine quelques secondes se déroulaient. Toutefois il pensait plutôt que c'était le pathétique qui prenait le dessus. En même temps son humeur noire n'y était pas pour rien.

Langue pendue Nombre de messages : 61 Date d'inscription : 04/01/2006

Un autre loup entra dans la taverne : Slash. Comme à son habitude, il cachait ses pensées derrière une indifférence parfaite. Etrangement Constantin lui ressemblait de plus en plus sur certains points. L'olympien n'était lui pas aussi pas du genre à montrer ses sentiments qu'il dissimulait par une inexpression.

Slash... D'une légère inclinaison de la tête Constantin le salua.

Suis-je désormais obligé d'avoir un but diplomatique pour venir en ces lieux? Ma venue ne te réjouis peut être pas, mais je suis en ces lieux pour bavarder entre ancien frère d'arme...

Pour la première fois il venait de tutoyer Slash. L'olympien ne savait s'il l'avait fait volontairement ou involontairement, ni s'il y avait un but derrière ce changement, toujours est il qu'il le tutoya, sans prététion ou revendiquation.

Xenos s'arrêta un court instant...Ce petit rien n'était pas anodin...Il ne savait pas ce à quoi cela pouvait amener, ni comment son seigneur allait réagir. Malgré tout il se força à ne pas regarder en arrière et continua méticuleusement son travail.

Seigneur Loup Nombre de messages : 205 Date d'inscription : 30/07/2005

Il est surprenant que l'envie de bavarder te reprenne quelques jours après avoir accompli des "hauts faits", si je puis en parler de cette façon. Tu as assassiné quelques hommes, ou plutôt tué sans véritable raison quelques hommes récemment, et j'ai l'impression que le nom des Sombres Exécuteurs a été si souvent murmuré ici et là que tu viens dans mon antre, supposément pour bavarder, mais en réalité auréolé de ton triomphe.. Triomphe que je ne cautionne guère en réalité.

Voilà ce que je pense, Constantin...

L'assassin se retourna, un feu qui aurait pu être de glace illuminant ses yeux. Etait ce du fait du tutoiement? Probablement pas. De la jalousie? L'assassin la traitait plus avec mépris. Autre chose, alors.

Xenos rangea enfin son couteau, tranquillement. Il se leva aussi calmement et pris le morceau de bois dans une main. Puis négligeamment il le déposa devant Constantin sans le regarder et repartir au dehors.

D'un simple bois de bois l'éclaireur avait fait une statuette. Elle représentait un loup, mais avec un élément étonnant, une patte lui manquait, comme arraché à partir d'un piège à loup.

Ho hooooooo, mais nous avons des invités de marque !

Un violent et soudain bruit vint interrompre le silence fait après les paroles Du maitre des loups. Cormag descendu par surprise du plafond, riant d'un rire puéril digne d'un enfant qui a trouvé un nouveau jouet, se receptionna devant Constantin. Après avoir lancé un léger regard à Slash et Xenos prit dans l'élan, et s'être arreté de rire bêtement, l'Olympien en vint à s'occuper de l'interressé de sa phrase d'arrivée...

Moui, moui, moui, la compagnie s'avère être bonne. Je ne vous connais pas du tout si ce n'est de loin, pendant une anodine rencontre avec vous, votre ami Heinrich et mon groupe de bucherons, qui d'ailleurs s'est vu ecourtée par ces coquins d'OdS, fait qui ne me permis pas de tenter de vous faire regretter d'avoir touché à mes amies...

L'Olympien s'arreta brievement, pour se regarder les ongles, geste qui laissait deviner que les regrets n'etaient pas très sincères, d'où le danger dans lequel il aurait pu se retrouver si les ci-nommés troubles-fête, n'avaient pas été là. Puis il reprit plus sobrement, l'émerveillement d'avoir trouvé une des cent vingt-quatre entrées secrêtes de la taverne étant passé...

Bref, excusez ma franchise, mais l'envie de me faire des nouveaux ennemis est plus forte que ma raison. Je dois vous avouer que votre présence me plaît autant que si un couple d'Hommes sauvages etait venu s'accoupler ici-même, sous mes yeux. Votre ami Heinrich sait plus de choses que moi sur l'assassinat, et connait beaucoup de Chevaliers Noirs, comme je ne les connaitrais jamais, cela n'empêche que je le hais, et que j'admet que de voir sa tête tranchée à mes pieds me procurerait le plus grand bien, dommage, il n'est pas encore l'heure pour moi de me donner cette satisfaction moi-même. Bref, il s'avère que vous êtes un ami d'Heinrich, et que dans le même sens que les amis de mes amis sont mes amis (s'ils le veulent >_<), vous êtes mon ennemi, mon chauvinnisme me pousse à aimer un rejeté de sa patrie vivant dans une ville de débauche et de désordre, autant que j'apprecierai un Elfe ou un Homme sauvage... Oui enfin tout cela pour vous dire que malgré tout sans me penser chez moi, votre présence m'indispose surtout si comme le dit mon maître, vous etes ici pour ressasser des evenements qui vous mettraient en valeur, je n'ai rien contre la pretention assumée, j'en suis même fier partisan, mais je dois avouer que le temps que la vanterie ne vient pas de moi, cela m'insupporte quelque peu. L'agitateur au large sourire s'interrompit une nouvelle fois, se rendant compte qu'il n'avait plus grand chose à ajouter à ses propos, et que son interlocuteur pouvait bien se moquer de ce qu'il pensait...

Soit, tout cela pour faire savoir qu'une impudence à mon maître n'est jamais oubliée, et que je me trouve en parfait accord avec les pensées de celui-ci. Et sans plus un reste d'animosité dans la voix, plissant les yeux pour afficher à Constantin son plus grand et sincère sourire... Je me nomme Cormag, j'ai vécu assez longtemps pour me penser omniscient, vautour des Chevaliers Noirs, mes griffes n'etant faites que pour tuer le gibier blessé, dont plus personne ne veut. Une enfance... oui très difficile -vous m'en voyez marqué- derrière moi, je recherche la droiture en tout être et nul jour ne saurait me sier davantage, que le jour ou la supprêmatie du peuple Olympien sera une fatalité pour tout être n'ayant pas ou plus "clin d'oeil" la chance d'y être compté. Enchanté, sieur Sombre Executeur.
Et L'oympien se retira derrière le bar après un clin d'oeil à Constantin, pour aller sans l'ombre d'un regret, faire part de la découverte de son passage secret, à Xenos, qui taillait des bouts de bois, signe que le sujet le passionnait grandement...

[HRP : Mon dieu, j'suis un floodeur né...]

[HRP : Mince à celui qui lit]

Langue pendue Nombre de messages : 61 Date d'inscription : 04/01/2006

Durant tout le récit de Cormag, Constantin digérait les propos de son ancien seigneur, ses yeux plongés dans les siens.

Certes...

L'olympien marchait à pas lent dans la taverne, son verre de vin dans la main, à chercher les mots justes.

Alors voilà ce que pense Slash de moi, celui avec qui j'ai passé tant d'années sous ses ordres... tant d'années ensemble et pourtant tu arrives à penser la même chose que ceux qui ne m'ont même pas vu, ceux qui se fient aux rumeurs.

Constantin était calme, et cette fois ci il ne cacha pas sa deception qui rythmait sa voix. Tout en marchant l'olympien regardait droit devant lui, sans interlocuteur, comme s'il ne voulait plus regarder cette personne qui lui avait pourtant sauver la vie.

Il faut croire que ces années n'ont servient à rien... J'étais venu en ces lieux pour voir si une bonne entente était possible autour d'un contrat, apparemment non. D'ailleurs je ne comprends toujours pas... à chaques fois que nous nous sommes rencontrer, je vous ai respecter, tous, sans exception, j'ai essayé de maintenir de bonnes relations. En fait, à part vous avoir quitter il faut dire que je n'ai rien fait de mal à votre encontre, et voilà le résultat! Je suis un olympien heureux d'avoir attaquer un village, tuer ses soldats... Il faut croire aussi que j'ai été assez idiot pour avoir épargner femmes et enfants. Je me demande ce qu'un olympien comme toi Slash aurait fait si on avait tuer l'un de tes hommes? Je pense que moi je te connais assez pour dire que tu ne serai pas rester assit sur ton siège...

Constantin but son verre, il se trouvait alors à quelque pas du comptoire. L'olympien venait de parler comme jamais auparavant. Tout en regardant son verre, il termina son récit, son esprit déjà loin.

Cependant je continus de croire, d'esperer, que certains Chevaliers Noirs ont passé assez d'années à mes côtés pour savoir ce que je suis réellement...

L'olympien prit la bouteille de vin et se servit un autre verre, décidemment il ne s'attendait pas à cela.

Xenos était de dos lorsqu'il reprit la parole, presque calme:

Les rumeurs vont peut être bon train sur toi, mais tu n'as rien fait pour nous montrer autre chose. Si tu es si différent que cela, si tes actes ne sont pas ce que l'on entend, qu'attends tu pour nous les expliquer?

Et cette fois le jeune olympien se retourna vers son ancien mentor, et le fixa droit dans les yeux, sans ciller, sans aucune expression visible. Il croisa les bras sur son buste et resta debout, droit, attendant une réponse qui risquait bien de ne jamais venir.